Niovi Papadimitracopoulou

Chère Niovi, avec sa personnalité noble et exubérante à la fois, à chacun de ses passages à Paros elle impressionne par son discours sans détour et en même temps une discrétion rare à notre époque. Malgré ses succès professionnels (en tant que médecin reconnu par ces temps de crise) et la richesse de son vécu, ce que j’admire toujours chez elle c’est son humilité, son sens de la solidarité. Son amour des animaux, quant à lui, nous montre la pureté de l’âme de Niovi Papadimitracopoulou, épouse d’Ilias Papadimitrakopoulos, médecin et écrivain lui aussi.
Elle réussit encore une fois à nous surprendre en publiant un recueil de poèmes dont le titre “Va-et-vient” évoque bien un balancement entre la tristesse et la déception d’une part et la consolation et l’apaisement de l’autre. Les louanges des critiques et de gens de lettres internationalement reconnus, nous remplissent de fierté au contact de ces deux personnalités remarquables.
Un extrait de l’analyse très exhaustive de l’œuvre de Niovi écrite par Veroniki Dalakoura professeur et poète.
«… Le livre de Niovi se nourrit de son amour pour la Poésie. Non seulement par besoin d’exprimer sa propre essence poétique au travers d’images et de sentiments personnels, mais aussi par le désir de les transmettre avec discrétion et modestie à ses lecteurs. Son amour pour les lettres, nourri par ses lectures, est antérieur à sa naissance à la poésie. Vers libres ou rimés, les poèmes de Niovi, qu’ils soient courts ou récitatifs, sont portés par un rythme et une musicalité intérieurs au fil de ses thématiques poétiques, à la différence des tendances “anarchiques” de la poésie contemporaine.»
«Ses vers ne balancent pas entre devoir et désir, mais retournent à travers le présent vers le passé d’un grand amour pour vivre le rêve d’un avenir éternel. D’ailleurs le sentiment d’éternité passe chez Niovi par son amour de la nature. Dans ses poésies les créatures animées ou inanimées, créatures d’un dieu consolateur, suivent une trajectoire qui contient la promesse du retour».
par Anna Kangani