Le projet pour l’extension de la piste de l’actuel aéroport suscite des interrogations et des discussions, tant parmi les habitants permanents, que les semi-permanents ou même occasionnels de Paros et Antiparos, et ce d’autant plus que ce projet n’a fait l’objet ni d’une information complète, ni d’un débat ouvert et encore moins d’une consultation de la population dans les règles requises pour ce type de projet.
L’amélioration raisonnable des bâtiments existants et de l’accueil des passagers ne suscite pas d’opposition, tout au contraire. En revanche, l’extension de la piste qui permettrait de desservir des avions long courrier soulève de nombreuses objections et beaucoup d’inquiétudes. Celles-ci renvoient aux risques de dépasser la capacité portante déjà surchargée de l’île et du développement de grands complexes hôteliers par des entrepreneurs de l’île ou d’ailleurs, avec le risque évident de marginaliser les initiatives de plus petite échelle, mettant ainsi en péril la cohésion sociale et aggravant les problèmes déjà existants en terme de mobilité, de gestion et de traitement des déchets, d’approvisionnement de l’eau, de l’offre de services de santé, de la saturation des différents services offerts aux touristes.
Les débats en cours peuvent être regroupés en trois catégories :
- La première se positionne en adhésion à ce projet, n’y voyant que des avantages en termes de développement économique.
- La seconde serait plutôt en faveur de l’extension raisonnable par phase, en commençant par l’aérogare, mais considère qu’avant l’allongement de la piste des travaux préalables doivent être réalisés afin de répondent aux problèmes existants qui ne peuvent que s’aggraver avec l’arrivée massive des vols internationaux.
- La troisième considère certes que les installations aéroportuaire doivent être améliorées, mais s’oppose aux longs courriers dont l’arrivée ne pourra que dégrader le caractère durable du développement de nos deux îles souhaité par le plus grand nombre d’habitants. Ce groupe s’oppose donc à l’allongement de la piste.
Au-delà des termes de ce débat, développé dans le cadre d’une confrontation d’idées parfaitement légitime et acceptable, se sont fait jours des positions sectaires, voire haineuses, visant à diviser de manière outrancière la population de l’île entre les autochtones et les résidents semi-permanents, ou les visiteurs de passage, qui n’auraient que le droit de se taire, sans que pour autant les frontières qui séparent ces populations soient clairement définies, voire correspondent à la réalité.
Nos deux associations défendent le droit à un libre débat entre tous les habitants de l’île qu’ils soient permanents, semi permanents, ou occasionnels, qu’ils soient grecs de Paros et Antiparos ou d’ailleurs, voire des nombreux étrangers, mais fortement concernés par le développement de l’île. Nous refusons de subir des mesures d’intimidation et mettons en garde ceux qui les évoquent pour les alerter des dérapages que ce type de propos risquent de provoquer. Tout le monde est responsable du maintien d’un climat de tolérance, en premier les responsables des collectivités territoriales, qu’ils soient aux affaires ou dans l’opposition.
Les présidents des deux associations
Nikolas Malatestas (Fédération des Associations Pariennes – OPAS) | Georges Vlandas (Amis de Paros et Antiparos)
Athina Theophilis says
Please send us the English version thank you
FoPA says
English version is now available: https://friendsofparos.com/extension-of-the-airport-a-more-serene-view/
robert says
ware is the English version of the article
FoPA says
English version is now available: https://friendsofparos.com/extension-of-the-airport-a-more-serene-view/