Despotiko 2018
Les fouilles et la restauration du sanctuaire d’Apollon au site de Mantra, à Despotiko, commenceront cette année le 20 mai et dureront 1 mois et demi, jusqu’au 10 juillet. Une fois de plus, les efforts de découverte et mise en lumière de ce sanctuaire si important seront supportées par les donations de Fondations, Associations et particuliers, dont celle de la Fondation P&A Kanellopoulou, de la Fondation A.G. Leventis, de la société Aigeas (gérée par Th. Martinos), en en attendant d’autres de la part des amis de Despotiko et des Associations locales. Une convention de programme entre la Surintendance des antiquités cycladiques et la Commune d’Antiparos est au stade d’approbation, ce qui accélérera les travaux de restauration et rendra le site archéologique accessible au public.
Despotiko réunit l’avantage comparatif unique de se situer près d’un centre urbain moderne et de jouir de la protection absolue de la part des services archéologique et forestier. La nature et l’histoire composent sur l’île un ensemble enchanté, unique aux Cyclades, qui doit être préservé et mis en évidence coûte que coûte. Le groupe qui effectue les fouilles et la restauration sous la direction de Giannos Kouragios continue ses travaux sans relâche. Et si les fouilles portent chaque année à la lumière du jour de nouveaux bâtiments et de nouvelles trouvailles provenant du sanctuaire, la restauration du temple et du réfectoire du sanctuaire contribuent à la meilleure compréhension de la richesse et de la majesté de ce lieu de culte.
Suite à l’achèvement des travaux de fouilles et de restauration de l’octobre dernier (auxquels les Amis de Paros ont contribué substantiellement), le visiteur de Despotiko montera depuis le lieu de mouillage jusqu’au site archéologique, comme les visiteurs de l’Antiquité, passera devant les six bâtiments annexes avant d’arriver au temple qui en constitue le noyau. Deux de ces bâtisses n’ont été découvertes que l’été dernier. Il s’arrêtera en dehors de la cour, qui date de la période archaïque (6ème siècle avant J.Chr.) et entoure les deux bâtiments principaux, le Temple et le Réfectoire. Au sud il verra les édifices M,N, P, découverts récemment, qui couvrent une superficie d’environ 300 m2 et démontrent l’ampleur du sanctuaire et son plein fonctionnement jusqu’à la fin de la période classique (4ème siècle av. J.-C.).
La bon état de préservation du Temple et du Réfectoire, la découverte de plusieurs pièces leur appartenant et leur valeur architecturale et fonctionnelle sont les raisons principales pour la réalisation du programme de restauration. Dès 2014, grâce à des travaux d’un ou deux mois par an dans des conditions adverses, les travaux ont bien avancé. Une partie des colonnades des deux bâtiments a été restaurée: deux colonnes du temple et deux du réfectoire, qui s’appuient sur leurs socles complétés. Grande partie du mur mitoyen entre temple et réfectoire (“parastada”) a aussi été restaurée et complété avec des matériaux anciens et nouveaux. En employant les mêmes techniques de taille que les anciens artisans on a reconstruit le mur nord (extérieur) du temple (à 1 mètre de hauteur), aussi avec des matériaux anciens et nouveaux, et on a avancé la reconstruction d’une partie des façades des locaux du temple et du réfectoire. Enfin, des seuils en marbre (en matériaux nouveaux) ont été apposés à un espace du temple et du réfectoire. Tous ces travaux ont bien-sûr été précédés d’une réparation des anciens murs et des fouilles complètes aux deux édifices. Le groupe de restauration commencera ses travaux le 20 mai (Architecte: Guillaume Orestidis/Ingénieurs civils: Hélène/Eve Toumpakari, Dimitris Egglezos, Vassilis Papavassiliou/Tailleurs de marbre: Vaggelis Hatzis, Christos Bligianos, Giannoulis Skaris, Giorgos E. Palamaris, Ilias Sipsas, Panagiotis Zestanakis, Loukas Ioannou, Giorgos Palamaris, Giorgos Kontonikolaou). Les objectifs de cette année sont la continuation de la restauration des colonnes du temple et du réfectoire, l’apposition d’une architrave au réfectoire, la continuation de la réparation du mur mitoyen, la restauration des mur d’entrée au temple et au réfectoire. Quelques jours après, les fouilles commenceront grâce aux collaborateurs infatigables de G. Kouragios (Ilia Daifa, Alexandra Alexandridou, Natalia Velli, Aenne Ohensorg, Erich Draganits, Erica Angliker, Christy Constancopoulou, Caspar Meyer etc.), l’artisan de Paros Thodori Veletza et grâce à la participation de dizaines d’étudiants et archéologues volontaires provenant de Grèce, du Brésil, d’Argentine, d’Angleterre (Birkbeck College), des Etats-Unis (CYA-DIKEMES) etc.
L’ardeur et la passion de ces jeunes sont l'”âme” de Despotiko et nous espérons que cette année aussi la société locale leur apportera le soutien qu’ils méritent. En outre des Fondations et des organisations locales qui nous soutiennent, le groupe de Despotiko souhaite remercier sincèrement tous les amis des travaux pour leur appui. Chacun de sa manière a contribué à la réalisation de notre but et nous donne de la force pour l’achever: Thomas et Zanine Koerfer, Atalanta Goulandris, Aliki Goulandris, Fondation Latsis, Smeralda Malenchini, Luciana Moretti, Eugene et Giannis Koumantaros, Maria Empirikos, Kyveli Alejiou, Nick et Alice Galakatos, Marily Frangista, Katharina Winiziger-Schnack, Luciana Moretti, Sofa Mylonas, Regas Doganis, Ion Siotis et Eleni Aloupi, Magda et Alice Papageorgiou (Hotel Dolphin), Giorgos Marianos, Captain Pipinos (Pipinos et Marcos), Tserki (Violetta et Petros), Giannis Maounis (Ferry Antiparos), Marina Zombou, Alexis Fylaktopoulos, Giorgos Vlandas, Yorgos Papanicolaou, la Commission Archéologique des Amis de Paros, Merina Mattheopoulou, Sotiris Koutsiafis et autres.
Υαnnοs Kourayos
Ilia Daifa
Leave a Reply