Notre association a été créée en 2001 par 11 personne, habitants permanents ou occasionnels de notre île.
Dans la perspective de la tenue de notre assemblée générale du mois d’août de cette année, quel pourrait être notre bilan, voire ses limites? La première action à porter à notre crédit est d’avoir fait collaborer les habitants permanents de l’île avec ceux plus occasionnels, dans une perspective de préservation de l’environnement cycladique de Paros et de son développement durable, qui prends en compte sa dimension sociale et culturelle.
Au-delà, nous avons contribué à développer une culture de la reconnaissance des actions bénévoles et désintéressées des acteurs de Paros quel que soit leur origine lors de nos cérémonies annuelles auxquelles participent les responsables des collectivités locales. Notre prochaine cérémonie aura lieu le 8 août 2019 au parc de Naoussa pour honorer deux actions d’importance: les Festival de Paros et les Kapetaneika.
Nous avons aussi contribué au débat public citoyen sur des thèmes d’importance, notamment à travers la tenue de conférences et séminaires, et de la publication à partir de 2008 de notre périodique “le Bulletin” qui s’est bien amélioré et professionnalisé depuis trois ans avec le soutien également d’acteurs sociaux-économiques de Paros. Les Amis de Paros ont aussi soutenu des activités culturelles et intellectuelles entreprises par d’autres acteurs. Pour ce faire, nous entretenons de très bonnes relations de travail avec les autres associations de l’île.
En outre, nous avons nourri les principaux débats tenus dans l’île, qu’il s’agisse de l’installation d’éoliennes, à favoriser dans certaines limites, de la définition de quel aéroport Paros a besoin, le plus important étant d’améliorer celui existant, du refus des bateaux de croisière, néfastes pour l’environnement et le tourisme, du plan de développement durable de l’île qui dépend de la nature et des contours du tourisme durable de l’île.
Enfin, nous avons popularisé le patrimoine archéologique de Paros et Antiparos, y compris celui des anciennes carrières de marbre, et notamment celui du temple d’Apollon de Despotiko, en associant, fait notable, à l’œuvre importante de rénovation les habitants de l’île, y compris ceux venus d’ailleurs.
Notre assemblée générale devra affiner notre bilan et dessiner les actions à amplifier, tout en parachevant celles existantes. Sans trop anticiper sur nos débats, comment ne pas évoquer ici le thème de la santé publique qui pourrait s’améliorer et dont les acteurs pourraient collaborer, ou encore, celui des anciennes carrières de marbre dont le site pourrait être valorisé et rendu à la population de l’île, ou bien celui de l’indépendance énergétique de l’île basée sur les nouvelles énergies, solaire et éolienne, respectueuse du caractère cycladique, ou enfin, celui de la propreté et de la gestion correcte des déchets.
Voici des pistes à approfondir mais en se transformant.
Notre action à Despotiko, la collaboration avec les acteurs associatifs d’Antiparos illustrée lors de la cérémonie annuelle de 2018, le nombre croissant d’adhérents habitant à Antiparos, le constat objectif que Paros, Antiparos, Despotiko constituent la même réalité géographique, culturelle, sociologique devrait nous inciter à devenir les «Amis de Paros et Antiparos ». C’est un premier défi dont devra discuter également notre assemblée.
Pour finir, nous avons besoin de consolider et accroître le nombre de nos adhérents, voir le doubler au cours des deux prochaines années pour atteindre un chiffre de 300 adhérents.
Vous trouverez dans ce numéro le rappel d’un certain nombre de rendez-vous pour cet été. Nous nous y retrouveront avec plaisir et intérêt.
Georges Vlandas (Président des AdP), Tassos Zacharas (Secrétaire général ), Nicolas Stéphanou (Vice-président des AdP)
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