Plusieurs supporters (ICI et ICI) de l’extension de l’aéroport ont exprimé ces dernières semaines, des arguments justifiant celle-ci, de leur point de vue. Ces positions ne sauraient rester sans réponse.
L’objectif recherché du projet serait apparemment « d’offrir plus d’aisance et un meilleur service aux passagers. Offrir des opportunités pour attirer de nouveaux investissements dans le cadre du développement durable et de la protection de la physionomie locale. Améliorer la mobilité des résidents de Paros » et autres. Faudrait savoir ! Le projet a été avalisé par le Conseil Communal de Paros et justifié par la Grèce auprès des Autorités Européennes pour des raisons de sécurité. Certaines autorités veulent faire de Paros un hub, ouvrant Pisso Livadi comme nouveau port de liaison vers les iles du sud de la Mer Égée.
La nécessité d’étendre l’aéroport pour amélioration de la mobilité des résidents invoquée est un leurre : la connectivité vers les autres aéroports de Grèce ne peut opérationnellement se concevoir (outre pour des raisons environnementales) pour des raisons de coût que par des avions de petite capacité, parfaitement servis par la piste actuellement.
Nous reconnaissons, bien sûr, que l’amélioration de l’infrastructure existante de l’aéroport est sans aucun doute nécessaire. Les halls d’arrivée et de départ sont temporaires et inadéquats… mais comment justifier la nécessité d’augmenter les installations du bâtiment de 750 à 12 500 m2 ?
L’utilisation éventuelle de l’aéroport par des résidents de Paros pour voyages directs vers l’Europe en haute saison – lors de laquelle ils sont principalement actifs sur l’île pour gérer l’afflux de touristes et gagner leur vie, est invraisemblable. Par ailleurs, hors saison, les compagnies arrêteront leur vols, pour manque de clientèle. Mais pas de problème, ils ont en cette saison tout loisir de bénéficier de correspondances à prix « doux » par Athènes, les amenant en moins de 5 heures dans toutes les capitales européennes. Il n’est donc pas raisonnable de justifier l’extension de l’aéroport comme nécessaire à la mobilité des résidents. Et puis même, le serait-il, serait-il bien raisonnable de consommer des millions d’euros à des besoins hypothétiques particuliers, alors que d’autres urgences sont manifestement prioritaires ?
L’intérêt économique et social de l’île serait en jeu : sans aéroport, misère noire à venir. Voyons plutôt : aucune quantification sérieuse des retombées locales n’a été réalisée, ni en termes d’emploi, ni en termes d’augmentation de valeur immobilière ni de production locale. Tout au contraire, comme nous le verrons plus loin, la nuisance et les effets environnementaux directs et indirects, sont de nature à dégrader l’attractivité de l’ile, et d’être dramatiquement contreproductifs. L’île connaît déjà le plein emploi des habitants et une immigration de travailleurs saisonniers venant du continent en haute saison touristique. Plus de touristes en haute saison ne demanderont que plus d’immigration. Et aucune raison d’autoriser des avions plus gros en basse saison, pendant laquelle les habitants pourraient être demandeurs de plus d’emplois: c’est généralement la période où l’île est déjà accessible à la fois facilement et à moindre coût, pour les touristes qu’elle aimerait attirer, et traditionnellement la période de démobilisation des compagnies aériennes, s’adaptant à une demande plus faible.
L’île connaît déjà une immigration de travailleurs en haute saison touristique – l’emploi local étant surtout limité en dehors de cette période – qui est typiquement la période où elle est déjà facilement accessible, et à moindre coût pour les touristes qu’elle voudrait attirer.
Il faut y regarder de plus près : l’île ne dispose pas d’une capacité d’accueil permettant d’accueillir l’afflux complémentaire à attendre (plus de 28 000 résidents supplémentaires en haute saison dans un scénario raisonnable – voir greenparosairport.eu), et l’aménager pour pallier ce déficit impactera de façon irrémédiable l’écosystème et la géographie paysagère et sociale qui font tout l’attrait de l’île.
Les nuisances indirectes toucheront en effet l’ensemble de l’île, pendant que les riverains directs de l’aéroport subiront les nuisances directes … d’une activité contreproductive pour tous.
Comment justifier une dépense de plus de 40 millions d’euros d’argent public – réalisant une extension d’aéroport permettant de quintupler (à tout le moins) sa capacité d’accueil annuelle, de gérer de l’ordre de 70 mouvements d’avions journaliers, et d’augmenter la population résidente durant les mois d’été de 28 000 personnes au moins … pour la seule satisfaction de clients « high-end » ? Les deniers publics doivent-ils servir les plus privilégiés d’entre nous ? Est-ce la vision qu’on les autorités de Paros et les supporters du projet ?
Nous sommes bien d’accord que l’aéroport entrainera des investissements dans l’hébergement, services, la restauration, trouvant leurs justificatifs dans la demande augmentée – mais à quel prix et avec quelles conséquences ?
Le « haut de gamme », qui privilégie la rareté exclusive, n’a cependant pas besoin d’un aéroport avec plus de capacité .
Par ailleurs, comme reconnu dans certains commentaires de supporters, le développement immobilier actuel se fait déjà, sans cette extension, qui est donc inutile à cet effet.
Et puis, à nouveau, pourquoi subsidier avec des deniers publics des investissements devant servir prioritairement à développer une industrie hôtelière visant des clients fortunés, peu susceptible de créer un return local substantiel, des emplois autres que (principalement) saisonniers et généralement sous-payés ?
Il est dit que la problématique « eau » est sous contrôle. Nous contestons que la capacité de production d’eau potable reste suffisante. Les puits ne peuvent plus être surexploités qu’ils ne le sont, à défaut de quoi les nappes seront irrémédiablement polluées par des infiltrations d’eau de mer. Un calcul élémentaire démontre que la capacité désalination devra être augmentée de l’ordre de 50% de sa capacité actuelle. Le problème, c’est que ceci se fera à coût environnemental indéniable : le rejet de saumure, produit résiduel de la désalinisation, déjà responsable de la destruction de la flore et faune dans les eaux en face de Parosporos, impactera dramatiquement la qualité des principales eaux côtières pourtant supposées être parmi les principales attractions de Paros.
L’approvisionnement en électricité est prétendument assuré. Si effectivement l’approvisionnement de l’île en électricité peut aujourd’hui être sécurisé grâce à liaison avec le continent, il reste à vérifier qu’il le soit effectivement. Mais la distribution de cette électricité sur l’île devra complètement être revue, ce qui devra se faire à brève échéance et ne saurait être retardé.
La problématique « eaux usées » serait sous contrôle. Pas d’accord !
Pour ce qui est des eaux usées produites par l’accroissement du tourisme, elles seront principalement produites dans des habitations isolées à créer. Or, la législation et la politique communale est totalement défaillante à cet égard : aucune obligation d’épuration individuelle n’est prévue. Vous imaginez ce qui se passera avec les nappes si toutes les habitations rejettent leurs eaux usées dans celles-ci ?
Pour donner un ordre de grandeur : 100 000 habitants consommant 100 l/habitant/jour et produisant 100 l d’eaux usées/habitant/jour, c’est tous les jours :
10 000 000 litres / 60% (proportion d’eau douce provenant d’eau de mer dessalée) = 16 667 m3 eau de mer (avec une teneur en sel d’environ 40 kg / m3) consommée et 16 667 * 40% = 6,667 m3 saumure rejetée (avec une teneur en sel d’environ 100 kg/m3) créant une zone de Mer Morte de plus de 93 cm de profondeur, grande comme un terrain de football (qui fait 714 m2),
et:
10 000 000 litres ou 10 000 m3 d’eau utilisée libérée dans l’environnement, un volume d’excréments, des eaux savonneuses… de plus de 140 cm de haut sur un terrain de football.
Chaque jour.
Il est suggéré d’utiliser les effluents traités des stations d’épuration à des fins d’irrigation. C’est un vœux pieux. Aucune infrastructure d’irrigation centralisée n’existe. A noter : des technologies actuelles (durables) permettent la re-potabilisation d’eaux usées. Investissements parfaitement subsidiables du reste.
Il est prétendu que la situation « déchets » est relativement satisfaisante. Regardons mieux : la situation « déchets » est du point de vue environnemental, complètement moyenâgeuse.
Il est particulièrement choquant de constater que les autorités communales pérennisent ce la pratique révolue qu’est la mise en décharge de déchets, en déni des objectifs européens souscrits par la Grèce – à savoir, la fin de cette mise en décharge. De nombreux pays (dont viendraient très certainement la plupart des clients « high-end ») ont en effet déjà banni la mise en décharge. Difficile de croire que des clients « high-end », déjà conscientisés chez eux à ce sujet, soient enthousiastes de passer du temps sur une île entassant ses déchets, produisant du méthane (un kg de méthane est de l’ordre de 25 x plus contributif au réchauffement de la planète qu’un kg de CO2) et autres odeurs, produits par ces décharge. Pire : de nombreux endroits… même des vallées entières sont pollués par des dépôts illégaux.
Il est navrant de noter l’autosatisfaction affichées par certains supporters quant à l’organisation de la gestion des déchets actuelle, malgré l’ incapacité récurrente à collecter les déchets en saison touristique , de réaliser une vraie collecte sélective par manque de conteneurs, l’inexistence de parcs à conteneurs, avec beaucoup d’effets d’annonce sur le recyclage, mais sans aucune réelle politique incitative à la réduction de la production de déchets.
Nous serions tous enthousiastes à mesurer la performance du Centre de Tri. Malheureusement, il reste fort discret. Et pour cause : le centre n’a de Tri que le nom, car complètement improvisé, et par ailleurs peu susceptible d’être conforme à la législation. La réalisation d’une unité de traitement de bio-déchets est sans doute une bonne chose, mais ne règlera pas le problème.
Paros et ses autorités communales ont un réel chantier environnemental devant eux, déjà immense au stade actuel. Comment oser accueillir plus de visiteurs sans avoir réglé fondamentalement ces sujets en priorité ?
Ne serait-il pas plus responsable d’utiliser les 40 millions EUR prévu d’être dépenser à l’accueil des privilégiés de ce monde, à faire de l’île un modèle de durabilité, et de fait, la rendre attirante de façon authentiquement durable ?
Nous lisons beaucoup de chiffrages. HCAA donne dans ses statistiques publiées pour l’aéroport de Paros, le chiffre de 22 000 arrivages en août 2019 , soit de l’ordre de 700 arrivages par jour, pour maximum historique (qui a peut-être été dépassé cette année – nous n’avons pas les chiffres). Les estimations mentionnant 1 500 personnes confondent les passagers arrivants ét partants, et les différents calculs publiés par ailleurs erronés, sont utilisés dans des raisonnements fort superficiels.
Une analyse plus poussée (nous invitons à lire les données renseignées sur www.greenparosairport.eu) démontre que si l’aéroport étendu de Paros réussit à attirer des vols comme Mykonos le fit en 2018, Paros et Antiparos seront confrontés à …
… un potentiel de 500 000 arrivées supplémentaires par an par rapport à 2018, …
… représentant plus de 4 000 000 de nuitées (INSETE indiquant en 2018 un séjour moyen du touriste en Grèce de 8 nuitées), …
… tandis que leur population de juillet et août (de façon récurrente 21% des arrivées annuelles dans chacun de ces mois) augmentera au moins de 28 000 personnes,…
… au prix une nuisance de plus de 70 vols par jour pendant ces mois …
Notre droit à nous opposer au projet d’extension est si non déni, ou à tout le moins questionné. Fort regrettable : nous nous inscrivons parfaitement dans le cadre législatif et réglementaire que nous respectons pleinement. Le contraire est vrai : les promoteurs auraient dû inviter le public concerné, nous y compris, à discuter du projet et à faire part de leurs préoccupations avant de déposer sa demande de permis. Ils ne l’ont pas fait. Dommage pour eux, ce n’est pas notre faute. Ce cadre prévoit, également en application de directives européennes contraignantes, et entre autres, des obligations pour les développeurs de procéder à une information transparente et une concertation avec le public concerné afin de prendre en compte, dans la mesure du possible, ses préoccupations. Or, force est de constater que les développeurs du projet d’extension de l’aéroport ont bafoués ces règles : études d’incidences superficielles et (sciemment sinon amateuristement) incomplètes, non-information du public et absence de mise en place de concertation, … pour ne citer que ces éléments-là. Nous n’avons aujourd’hui comme seul recours que de nous adresser aux instances Grecques et Européennes compétentes, selon les lois et règlements en place, et d’y faire valoir nos droits, qu’ils reconnaîtront, ou non. C’est notre bon droit incontestable et parfaitement légal.
Revenons sur le financement du projet : le projet sera majoritairement financé par utilisation de fonds européens mis à disposition de la Grèce pour l’amélioration de son environnement. Or, rien ne permet de considérer que le projet améliorera l’impact environnemental du tourisme visé. Tout au contraire. Le projet affectera irrémédiablement l’environnement local et induira – avec l’augmentation du trafic aérien – une augmentation de la pollution atmosphérique et des émissions de gaz à effet de serre, incompatible avec les politiques contraignantes actuelles et futures en matière d’aviation et de prévention du réchauffement climatique.
Pire, nous relevons que le Gouvernement privatisera l’aéroport dans un futur proche (avec 22 autres aéroports régionaux), et ne semble pas prévoir de rembourser le bénéfice qu’elle tirera de la concession de l’aéroport étendu à la généreuse Europe, sponsor (involontaire) de son extension. Cela nous semble être une utilisation sciemment illicite du budget européen, ce qui est aux termes de la loi européenne, une fraude. Est-ce défendable ? Nous disons non.
Enfin, nous constatons la propension des promoteurs et de leurs supporters à vouloir passer en force, et constatons que nous sommes ostracisés par des mandataires publics, et notamment par MM. le Maire et le Secrétaire Général de la Mairie de Paros nous décrivant entre autres, comme des « non-amis de Paros », ce qui a valu à certains parmi nous, sinon des menaces voilées à tout le moins des « avertissements ». Les diverses manifestations de certains élus et « journalistes » sont autant d’appels honteux à la haine. Menaces, secrètes ou non, « avertissements », tentatives d’intimidation et publications obscènes divisent et renvoient à d’autres moments très désagréables, sombres et dangereux du passé.
Nous appelons ces mandataires et tous les supporters de l’extension, même s’ils sont en désaccord avec nos arguments, à reconnaître publiquement la légalité de notre action, et à soumettre leurs arguments – en toute transparence pour le public – qu’ils souhaitent nous opposer, aux instances en charge du traitement de nos plaintes, et de veiller à la sérénité du débat et à notre sécurité.
Certains supporters du projet reconnaissent pourtant que les riverains seront impactés, et nous vous les félicitons de cette objectivité. Ils reconnaissent qu’il y a lieu de prendre des mesures cet égard. Mais comment décemment prendre des mesures limitant la nuisance pour les riverains si le permis délivré ne limite d’aucune façon l’utilisation de l’infrastructure prévue ?
Cette déclaration ne nous paraît qu’être un autre vœux pieux, voir une manipulation dans les circonstances données .
Nous sommes navrés de constater l’alignement des arguments pour l’extension sans aucun fondement objectivé, méconnaissant gravement la réalité des faits et le risque encouru. Nous comprenons (et espérons) que ces supporters ont une ambition (espérons-le authentique et sincère) d’amélioration qualitative de la situation de l’île. L’amélioration des infrastructures actuelles de l’aéroport est sans doute nécessaire. Fort bien, mais pas à l’échelle envisagée – et nous estimons, pour le solde, que tous ses supporters se trompent gravement de priorités.
Nulle part n’est abordée la vraie question, qui est de savoir ce que Paros doit faire, pour rencontrer et anticiper les mesures inévitables de réduction des émissions contribuant au réchauffement climatique – qui a déjà un effet sur le climat de Paros, et l’impactera sans doute aucun encore plus à court terme. Il ne s’agit pas simplement de répondre à des instructions gouvernementales tombées du ciel : le réchauffement climatique a déjà un effet sur le climat de Paros également (voir la sécheresse des deux dernières années, les incendies subis, …), et l’impactera sans doute encore plus à court terme.
Le modèle touristique visé par les promoteurs et les partisans de l’extension de l’aéroport, la conviction qu’un aéroport pharaonique, des tax free shops, et autre food & beverages (financés illicitement par des subsides environnementaux) est nécessaire à la pérennité de l’économie de Paros … sont totalement obsolètes, erronés et dramatiquement coupables de méconduite sociétale.
Nous sommes navrés de la méconnaissance des promoteurs et leurs supporters de ce qui se trame parmi les nouvelles générations de leurs clients à venir : la responsabilité environnementale que ces derniers entendent voir appliquée à tous niveaux.
Nous sommes navrés de leur méconnaissance des restrictions inévitables qui sont annoncées pour l’aviation civile, et qui impacteront plus ou moins rapidement l’accessibilité de Paros … qui entretemps aurait dépensé à fonds perdus un aéroport (le mal étant fait, cependant).
Nous sommes navrés qu’ils soient si mal informés sur ce qui sera l’aviation de demain, qui avec votre et notre concours, pourra pourtant être mise en place dès 2025.
En effet, la bonne nouvelle, c’est que des acteurs crédibles de l’industrie aéronautique sont en cours de demande d’accréditation d’avions électriques, comparables aux DASH et ATR d’Olympic et Sky Express volant à des moyennes distances, sans émissions, sans bruit, et … se satisfaisant de pistes de moins de 1 000 m. Rentrant dans la logique des supporters de l’extension : ne serait-il pas plus attractif pour le tourisme « high-end » de réserver l’accès de Paros à de tels avions ? La Norvège, l’Autriche, la France ont interdit (selon des conditions et calendriers différents) les vols domestiques consommant du kérosène – pourquoi pas la Grèce ? Le Costa Rica est devenu la référence mondiale de l’écotourisme et attire plus de voyageurs, avec plus de valeur ajoutée pour les population locales que jamais auparavant – pourquoi pas la Grèce, pourquoi pas Paros ? Ibiza, jadis île de rêve, aujourd’hui envahie par le tourisme et en perte constante de valeur, envie chaque jour plus sa voisine Formentera, qui se bat sans faiblir pour la conservation de son environnement et voit son attractivité grandir – pourtant sans aéroport.
Les promoteurs et supporters de l’extension questionnent notre droit à nous opposer à une planification décidée « en haut lieu ». Nous estimons de notre devoir citoyen d’utiliser les moyens de droit à éviter l’irréparable.
Les autorités, financiers, consultants et autres personnes impliqués dans la projet promeuvent d’une façon tristement rétrograde des modèles obsolètes de développement touristique. Nous les invitons à se soucier vraiment du Paros de demain, des générations futures, de la durabilité, tant environnementale qu’économique, à se documenter et à s’informer dûment sur ces sujets, à favoriser la transparence, le dialogue et la participation du public et à décider avec cœur et raison du futur durable de l’île, avec un regard résolument tourné l’avenir, en tenant compte des intérêts légitimes du public concerné.
Unissons nos forces pour cet avenir durable.
Dirk Cortvriend
Dirk Cortvriend est membre des AdPA et de Green Paros’ Airport
Sources
ELSTAT, SETE, Service de l’aviation civile (YPA), Ministère de l’Intérieur, Programme “ANTONIS TRITSIS”, Municipalité de Paros, DEYAP et tant d’autres, voir nos documentations
PATRICK OZIL says
Je viens tous les ans à Paros depuis 1979, 1 à 2 fois par an, j’ai vu de nombreux changements dans cette île. Je résidais à Pisso Livadi, mais je n’y vais plus à cause de son développement, ce village a perdu son âme. La plage de Pounda était incroyablement belle, elle a été détruite par cet espèce de “Beach Club” ressembalnt à Ibiza… Seule Logaras maintient un peu la tradition. Je vais désormais près de Drios qui reste authentique. Si le développement de cet aéroport se fait, je devrais me résoudre à changer de destination vers d’autres îles uniquement desservies par bateau ou un autre pays. Quelle tristesse!
Borrelly says
100/100 d’accord
Cet aéroport condamne définitivement Paros
L’ile se developpe au tourisme en depit du bon sens